À partir d’une réflexion sur la formation des nations et des nationalismes, Shlomo Sand dissèque la « mythistoire » israélienne en remettant en cause le récit de la dispersion des Judéens et en insistant sur l’importance du prosélytisme juif. Ce faisant, il montre ce que le récit des origines israélien doit à un ethnonationalisme forgé au XIXe siècle.