2011 a vu l’organisation d’une très ambitieuse Année des Outre-mer qui devait rendre visibles, débarrassés de leurs oripeaux exotiques, des territoires français marginalisés économiquement, culturellement, et politiquement. Réponse aux mouvements sociaux de 2009, elle devait surtout fonctionner comme vitrine d’une nouvelle manière de penser l’intégration de ces « confettis d’empire ». A-t-elle été à la hauteur de ses promesses ?