Corps exclus, malades, meurtris : tel est souvent le premier aperçu de l’historien sur les hommes et femmes du passé. Philippe Artières revient sur l’expérience physique et émotionnelle qui en résulte : « C’est par mon corps que leur histoire passe. » L’écriture de l’histoire est influencée par la souffrance des autres, mais aussi par la nôtre.