Tout au long du XXe siècle, la référence à la nation a joué un rôle important pour les écrivains chinois. Mais à la fin des années 1980, une décennie encore dominée par les grands récits de l’histoire de la Chine (Mo Yan, Zhang Chengzhi), un changement s’opère : écrivains, universitaires et réalisateurs indépendants s’intéressent de plus en plus aux laissés pour compte du système politique et économique. Sebastian Veg revient sur les premiers signes d’une fragmentation de la société chinoise.