Homme de radio, Studs Terkel est devenu un des grands noms de l’histoire orale américaine, paradoxalement « célébré », comme il se plaisait à le dire, « pour avoir célébré ceux que l’on ne célèbre pas ». Ces voix anonymes tirent de l’oubli le traumatisme refoulé de la Grande Dépression, dans Hard Times ou scrutent, dans Race, l’obsession raciale américaine.