Pour Gilles Andréani, l’expression « démocratie mondiale » est un oxymore, puisqu’il n’existe pas de peuple, de demos, à l’échelle de la planète. Cela n’empêche pas, cependant, l’expression d’intérêts généraux, collectifs, formulés par États, experts ou représentants des sociétés civiles, et répercutés par les structures institutionnelles internationales. L’absence d’une réelle démocratie mondiale n’empêche donc pas l’émergence de formes de gouvernance mondiale.