Mêlant toutes les formes d’approches historiques – économique, sociale, entrepreneuriale, mentale –, J.-C. Daumas consacre une fresque à la perception immatérielle des objets de consommation.
Les chevelures des personnes afro-descendantes soulèvent les polémiques. Pour l’anthropologue Ary Gordien, la stigmatisation des cheveux crépus tire son origine de la période coloniale et esclavagiste, mais plus récemment aussi de leur association avec le radicalisme politique et culturel.
Voilà plus d’un millénaire qu’hommes et femmes portent le voile dans nos contrées. Nicole Pellegrin montre que, loin de toujours répondre à des préceptes religieux ou moraux, le voile dit aussi les expériences esthétiques d’un Occident avide de transparence.
Une partie de la jeunesse allemande est attirée par des marques de mode faisant des références plus ou moins explicites à l’idéologie d’extrême droite. La sociologue Cynthia Miller-Idriss s’interroge sur la fonction qu’endossent ces produits dans l’adhésion des jeunes à une subculture extrémiste.
Traditionnellement associé aux études littéraires, le style devient une référence indispensable pour parler des pratiques contemporaines de communication. Marielle Macé propose ici d’appeler « style » certaines formes d’expérience de vie. Aux dépens de la stylistique ?