Peut-on, comme entend le faire J.-F. Kervégan, séparer, dans l’œuvre de Carl Schmitt, ce qui relève de la théorie et ce qui relève de ses engagements nazis ? Peut-on, sans minorer le combat qu’il a mené contre la République de Weimar, le lire en philosophe et s’interroger sur ce qu’on peut faire de sa pensée ? Il y a selon R. Baumert des raisons d’en douter, tant il est difficile de séparer cette pensée de son contexte historique. Cette recension critique est suivie d’une réponse de l’auteur.