Si la femme victorienne idéale était censée être une fée du logis, la criminelle, elle, était vue comme un démon des prisons. Les détenues, perçues comme autant de déviantes perturbatrices qu’il fallait domestiquer, devinrent un problème majeur à la fin du XIXe siècle. Elles firent l’objet de tentatives de déconstruction et reconstruction identitaires visant à les transformer en « vraies femmes ».