À partir d’une formule de Lautréamont (« La poésie doit être faite par tous. Non par un ») et de ses réappropriations au cours du XXe siècle, Olivier Belin pose de manière neuve la question de la démocratie en poésie.
Qu’ont en commun le trille, l’arabesque, la métaphore ? L’ornement est-il une simple décoration accidentelle, ou manifestation essentielle du rapport qu’entretient l’esprit avec l’ordre du monde ?
Loin d’une bataille d’ego entre universitaires, les polémiques qui entourent la personne et l’œuvre de Louise Labé révèlent des biais méthodologiques, mais aussi le poids des stéréotypes genrés sur les pratiques scientifiques.
Une anthologie met à l’honneur la poésie scientifique du XIXe siècle, et montre la diversité des liens entre forme poétique et le savoir. Jusqu’en 1830, les savants étaient écrivains et philosophes ; puis, poésie et science prennent leurs distances.