Certaines affections neurologiques touchent l’identité des sujets et bouleversent leur économie affective. Confrontant neurologie, psychanalyse et philosophie, Catherine Malabou montre comment les patients atteints de ces pathologies (Alzheimer, Parkinson, blessés neurologiques, traumatisés de guerre…) nous obligent à repenser la question de la souffrance cérébrale et au-delà, celle de la plasticité destructrice.