Si les instances philosophiques, selon M. Massin, se sont efforcées depuis la Renaissance de discréditer la notion d’inspiration, c’est parce qu’elles l’ont assimilée à un enthousiasme aveugle, voire à un dangereux mysticisme. Mais il est temps de s’affranchir de cette condamnation : il faut voir dans l’inspiration non l’intervention d’une puissance extérieure, mais une attention au discours de l’autre, qui est la condition d’une pensée vive.