En 2005, le Conseil représentatif des associations noires de France fait son entrée sur la scène politique. Accueillie avec bienveillance par une majorité d’intellectuels, de médias et de partis politiques, l’organisation censée incarner une alternative modérée au Parti des indigènes de la République souffre aujourd’hui de son manque de représentativité. Cet essai est suivi d’une réponse de Louis-Georges Tin, président du CRAN.