À l’ancien Mont-de-Piété, le besoin n’a plus le visage de la pauvreté, mais celui de la débrouillardise – féminine, immigrée.
Pauline Peretz
À l’ancien Mont-de-Piété, le besoin n’a plus le visage de la pauvreté, mais celui de la débrouillardise – féminine, immigrée.
Les clientes y utilisent leurs bijoux comme source du desserrement des contraintes qui pèsent sur elles, comme ressort de leur émancipation. Le Crédit Municipal de Paris est en effet un lieu où l’or octroie un type de pouvoir qui vient relativiser celui de l’argent. Dans la mise en gage, se jouent l’affirmation d’une indépendance - financière, affective, communautaire -, le dévoilement d’une ingéniosité, l’utilisation d’une institution à des fins propres.
par , le 16 octobre 2014
Pauline Peretz, « Au prêt sur gage. Seuil, « Raconter la vie » », La Vie des idées , 16 octobre 2014. ISSN : 2105-3030. URL : https://laviedesidees.fr./Au-pret-sur-gage
Si vous souhaitez critiquer ou développer cet article, vous êtes invité à proposer un texte au comité de rédaction (redaction chez laviedesidees.fr). Nous vous répondrons dans les meilleurs délais.