Fort de son expérience de sapeur-pompier, le sociologue Romain Pudal peint un métier traversé par de fortes tensions. Tiraillés entre l’image virile du pompier sauveur des flammes et un quotidien fait aussi d’assistance aux populations défavorisées, les pompiers s’interrogent sur le sens de leur travail.
Recensé : Romain Pudal, Retour de flammes, les pompiers, des héros fatigués ?, Paris, La Découverte, 2016. 280 p., 16, 50 €.
« Ce livre n’est pas le récit d’une enquête, mais plutôt celui d’une conversion devenue au fil du temps une enquête sociologique » (p. 6). Romain Pudal, sociologue, chargé de recherche au CNRS et lui-même sapeur-pompier durant plus de quinze ans, introduit son ouvrage par ces mots. Partant de son expérience, l’auteur nous emmène dans le quotidien des pompiers, cet « univers particulièrement clos et autarcique » (p. 16) dont il dévoile certains aspects à travers son engagement en caserne. Le sujet du livre propose également une réflexion sur la coupure entre « des élites de gauche » des milieux intellectuels et politiques (p. 163) et des gens qui n’incarnent pas « de belles causes à défendre » (p. 156), classés à droite politiquement, et dont les positions sociales à distance des plus défavorisés les rendent invisibles dans les travaux sociologiques.
En mêlant témoignage personnel et enquête de terrain, l’auteur s’inscrit non loin des traditions sociologiques axées sur l’observation et la participation dans un groupe, méthode bien connue des sociologues interactionnistes de l’École de Chicago. Il fait également appel à tout un corpus de réflexions portées par les Cultural Studies sur les modes de vie dans les classes populaires, à la suite de Richard Hoggart, mais surtout de Paul Willis notamment à travers son livre Learning to labour portant sur les jeunes ouvriers dans les années 1970 [1]. L’auteur cite ce dernier pour son analyse de la « culture anti-école » et du « chahut » dans un entre-soi masculin (p. 92). Enfin ses analyses font suite en France aux travaux de Jean-Noël Rétière sur les sapeurs-pompiers volontaires, avec une approche renouvelée sur le déroulement du travail et ses pratiques.
À travers une présence prolongée et des relations de longue durée avec ses enquêtés, il est possible de rapprocher la démarche ethnographique de l’auteur avec tout un ensemble d’études ayant une posture compréhensive envers « les gars ». On peut prendre l’exemple de William Foote Whyte avec sa description des « gars de la rue » dans un quartier italo-américain dans les années 1920 [2], également de Paul Willis en suivant « les gars », les Lads, dans les quartiers ouvriers anglais, ou encore Nicolas Renahy avec sa description d’une jeunesse masculine dans une France rurale confrontée à la désindustrialisation [3]. Au delà de leur métier de sapeur-pompier, c’est bien de leurs vies et de leur représentation du monde qu’il s’agit, ce que précise Romain Pudal en privilégiant certaines thématiques comme leur rapport à la politique ou leurs perceptions des maux de la société actuelle.
Un ouvrage hybride
La grande qualité de l’ouvrage est tout d’abord son accessibilité pour le plus grand nombre, réconciliant une analyse approfondie des faits et le récit de ses expériences de pompier au contact du terrain. En cela, il permet de dépasser le clivage traditionnel entre ouvrage « scientifique » visant des universitaires et support « vulgarisé » destiné à populariser la sociologie.
Ce statut particulier est en grande partie lié à la trajectoire de l’auteur. Issu d’un milieu « bourgeois », d’une scolarité « élitiste » (p. 27) (en khâgne à Henri IV), celui-ci fait partie des dernières vagues de jeunes à effectuer leur service militaire en 1999. Pris entre ses études de philosophie et la recherche d’un service « utile », Romain Pudal choisit la voie de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris où il entame sa formation. L’auteur tente de transformer cette contrainte en une ressource d’« apprenti sociologue » (p. 14) bien que le projet reste encore lointain. Ce n’est que quelques années plus tard, devenu chercheur et suite à plusieurs discussions avec ses collègues sociologues qu’il tourne son regard vers les pompiers comme objet d’étude [4]. Alors qu’il se formait à l’Université, il continuait également à travailler en caserne comme pompier passant « dans la langue indigène, du statut de « pioupiou » à celui de « vieux sarce », du petit jeune à qui il faut tout apprendre au « vieux » pompier assez expérimenté, et parfois aussi rapidement dépassé » (p. 6).
La question classique des perturbations induites par la présence d’un observateur [5] au milieu des enquêtés ne se pose pas vraiment ici, l’objectif initial de l’auteur n’étant pas scientifique. Il ne commence ce travail qu’après bien des années, alors qu’il fait déjà partie de ce monde. Par exemple, il est surnommé « le Doc » (p. 84) par ses collègues, et emploi régulièrement le mot « nous » (ex. p. 22) pour décrire le quotidien des pompiers. Un « nous » qui signifie d’un côté une appartenance et de l’autre une opposition à un « eux » [6], un « monde extérieur » (p. 23) à qui il explique son univers de vie et de sens. On y découvre que les pompiers sont d’abord réduits à « rien » avant d’être forgé à l’image d’une institution qui change leurs relations sociales (familiales, amicales), et que l’auteur ne peut expérimenter que par lui-même avant d’explorer ce sujet de conversation avec les autres. C’est notamment cette auto-analyse qui permet de comprendre les processus sociaux à l’œuvre. En affirmant son appartenance à la caserne, l’auteur nous restitue un témoignage empreint d’une analyse critique envers lui-même et compréhensive sur ce « nous » pompier.
Cette position particulière d’intellectuel dans un espace militaire lui permet de mettre en évidence l’incorporation d’un « esprit pompier » (p. 10) marqué par des dispositions corporelles, un humour, mais aussi des valeurs et une éthique fortes, ce qu’il nomme « l’habitus pompier » (p. 10). La première implication très concrète de cet habitus se traduit par la manière dont le récit nous est livré. L’auteur traite tout d’abord du « dressage des corps » (p. 25), de l’apprentissage « corps et âme » (p. 13) du métier. Alors que sa trajectoire sociale le fait osciller entre deux mondes, ses dispositions soulignent une certaine analogie entre les valeurs « du public » de ses parents, son « ethos de bon élève » (p. 38) et « l’égalitarisme républicain » du service militaire (p. 26) à la base d’une éthique « qui devient une véritable ressource pour affronter collectivement les épreuves » (p. 27) et symbolisé par l’adage « Altruisme, efficience, discrétion » (p. 29).
Cet adage se dévoile derrière chaque anecdote que l’auteur relate au fil de son récit. Celles-ci sont mobilisées pour nous faire entrer dans la caserne, mais donnent surtout une profondeur émotionnelle aux interventions et aux « urgences » sociales auxquelles les pompiers sont confrontés. Les usages sociologiques des anecdotes, moments fugaces et confusément révélateurs, ne sont pas évidents. Avec elles, l’auteur confronte ses représentations à la réalité du terrain, sur lequel il entre en scène sans pouvoir anticiper ce qui va se passer (p. 37).
Les « malaises sans précisions » constituent un bon exemple de l’imprévisibilité des situations et des catégorisations qui en découlent. Ils traduisent une situation très fréquente où l’exception, le cas imprévu, constituent la plupart du temps la règle, d’où une compétence importante qui est celle de « savoir interpréter les indices » (p.40) sur la base d’un « répertoire des connaissances tacites » (p. 45) liées à sa propre expérience, qu’elle soit personnelle ou professionnelle. L’auteur nous donne quelques illustrations fortes de la mobilisation de cette « intelligence pratique » (p. 45) dans l’urgence, par exemple le cas d’une tentative de suicide évitée grâce à la conversation et au côté « psy » d’un pompier (p. 50). Être confronté à l’imprévu, c’est aussi surmonter la déception « auprès de gens qui confondent « service public » et « domesticité publique » » (p. 55). Les quelques exemples donnés soulignent l’encastrement des catégories d’usagers dans des rapports de classes plus larges, au fondement d’une méfiance « vers le haut » et « vers le bas » de la société. En effet, ceux qui sont « usés » par le métier soulignent l’importance de deux types de situations : d’un côté les interventions chez les « petits bourges » « qui tiennent pas l’alcool » (p. 56) et de l’autre les égoïstes, les « assistés » ou « cas soc’ » qui appellent le 18 pour déléguer aux pompiers du « sale boulot » [7] sans réel motif d’urgence.
Les valeurs des « gars de la caserne »
Cette conscience sociale et politique est d’autant plus présente que les pompiers sont en grande majorité des hommes de milieux populaires, cherchant à s’en éloigner pour rejoindre le pôle des « petits-moyens » [8]. Ils vivent donc à la fois dans une institution qui permet une petite mobilité sociale tout en ayant conscience que celle-ci implique un engagement fort dans le travail et des « sacrifices » qui n’assurent qu’un avenir à court terme. L’homogénéité sociale de ce groupe – des hommes blancs, issus des classes populaires – nourrit bien souvent les critiques de sexisme ou de racisme, critiques favorisées par une culture populaire du « franc parler » et une socialisation à des rôles masculins par des expériences antérieures (anciens militaires, policiers, videurs etc.).
Si l’auteur rappelle qu’il existe bien des « stéréotypes virils » (p. 66), il nous précise aussi que cette violence vers autrui s’accompagne d’une violence subie – une pudeur masculine exacerbée qui appelle à ne jamais parler de ses problèmes, ou les nombreuses sollicitations physiques qu’implique le métier. En dehors des interventions, il y a aussi les phases de relâchement collectif, qui constituent un moment privilégié pour entretenir la cohésion à travers l’humour qui cache un côté « sale gosse » (p. 91) mais aussi beaucoup d’autodérision, raillant la capacité même de ces hommes à avoir une emprise sur le monde qui les entoure. Il s’agit d’un type d’humour aussi présent dans le rapport à la politique où il est nécessaire de « ne pas se prendre au sérieux » (p. 123).
Incarner la « main gauche » et la « main droite » de l’État
La représentation qu’ont ces hommes de leur métier contribue également à renforcer ces stéréotypes. Par exemple, Romain Pudal explique qu’une des « raisons de l’engagement » (p. 71) chez les pompiers s’illustre par la volonté de lutter contre des incendies ou d’intervenir lors d’accidents, ce qui correspond aux États-Unis à la fonction de firefighters. Mais ce n’est qu’un aspect de leur travail. D’autres aspects ne résonnent pas avec ces investissements virils : ainsi du soin médical (paramedics), qui se développe avec la féminisation du métier et fragilise la représentation qu’ils ont d’eux-mêmes (p. 69).
L’auteur explique cette gestion de deux rôles différents et parfois contradictoires avec la métaphore de la « main gauche » (aide et assistance) et de la « main droite » de l’État (ordre et sécurité) reprise à Pierre Bourdieu [9]. En effet, les pompiers constituent un des rares services publics à devoir assurer ces deux catégories de tâches, tout en restant « altruistes, efficaces et discrets ». Incarner ces deux rôles crée chez les sapeurs-pompiers une « représentation dédoublée de soi : d’un côté combattant, de l’autre secouriste » (p. 131) qui a pour effet de générer « une double menace » liée à la « non-spécialisation » : d’une part une dévalorisation du métier et d’autre part une remise en question des qualités viriles « au cœur de leur engagement » (p. 150).
Cette bipolarité des tâches véhicule aussi des conceptions sociales et politiques basées sur une perception cynique de leur rôle – être des « éboueurs de la société » - face à un désir de reconnaissance croissant, pour lequel les interlocuteurs se font particulièrement rares. Quelques situations illustrent cette tension : des soins empêchés lors d’une intervention à domicile (p. 131), ou une plongée au cœur des émeutes urbaines de 2005-2006 (p. 137) les combattants de feu se retrouvant alors au cœur des affrontements. Pour l’auteur, ces événements participent à une rupture avec « les jeunes de cités » et plus largement les classes populaires. Comme il le note, les valeurs entre ces groupes ne sont pourtant pas si différentes (par exemple sur « la solidarité de groupe » et le « capital viril », p. 139). Ces réflexions permettent à Romain Pudal d’expliciter les enjeux politiques de son enquête :
« On se demande parfois à quoi tient la « droitisation » des classes populaires. Je me risquerais à une sorte d’équation à trois niveaux : des conditions de vie détériorées et précarisées + une offre politique médiocre, raciste et réactionnaire + un mépris de classe de toute une partie des élites de gauche » (p. 163).
Un « militantisme populaire » ?
S’ils sont dotés d’un fort « esprit de corps », ces travailleur-e-s sont fragmentés à travers plusieurs statuts qui vont du « professionnel » au « volontaire » et entre lesquels les mobilités sont de moins en moins facilités. Cette situation entraine une « dualité du monde des pompiers » (p. 101) sur la question du statut et des rémunérations. Les casernes sont scindées entre la part importante de travail gratuit fourni par les bénévoles et les indemnités supplémentaires non négligeables possibles en vacations. Malgré ce « brouillage des frontières » lié au cumul des positions possibles (p. 110) il existe également des différences importantes entre les attentes des volontaires et les conditions réelles de leur professionnalisation par la signature de CDD avec peu de perspectives d’évolutions et d’installation dans le métier (p. 108). L’auteur rappelle ainsi que le cadre règlementaire, enraciné dans une actualité récente [10], a toute son importance pour « se penser comme travailleur » (p. 111).
La remise en cause de ces conditions de travail s’explique par la présence de normes managériales de plusieurs types. On relève celles « liées à l’encadrement des volontaires » (p. 74), « une main d’œuvre qui ne dit pas toujours son nom » et dont le recours permet des économies sur le service public. Il s’agit aussi de la « volonté managériale » (p. 93) d’éradiquer certaines pratiques qui font « l’esprit pompier », particulièrement les rites de passage, « la rigolade » (p. 92).
Alors que les marges d’autonomies et de carrières en caserne se réduisent, les sapeurs-pompiers affirment leur volonté d’incarner le service public par un engagement « tout au long de leur vie » (p. 54). Ils incarnent finalement aux yeux de l’auteur un « militantisme populaire » (p. 53) par leur aptitude à maintenir, malgré tout, un service public de manière continue, sur tout le territoire, et un lien social avec les personnes en détresse lors de leurs interventions. Face à la baisse générale des dotations et malgré le volontariat, les craintes liées à l’avenir de la « sécurité de l’emploi » font planer chez les pompiers une tension palpable entre la population qu’ils servent et la manière dont ils sont desservis.
Les thématiques privilégiées sur ce terrain, notamment le rapport à la politique et la vision de « l’urgence sociale » depuis leur rôle de sauveteur, sont explorées en profondeur par la description très fine que fait l’auteur de la construction des façons de penser à partir des expériences du quotidien, et au plus près de ses camarades pompiers. À partir de son immersion et des réflexions qui l’ont nourri, Romain Pudal nous propose un éclairage édifiant sur ce milieu qui doit beaucoup à sa trajectoire particulière. C’est donc une force de ne pas présenter cette recherche comme un modèle du genre tant elle parait difficilement reproductible par les chercheur-e-s en sciences sociales.
Cependant, s’il ne s’agit pas d’une leçon de terrain, son investissement souligne l’importance d’une analyse approfondie et de longue durée pour éviter de reproduire un « mépris de classe » caché derrière des constats expéditifs. Il souligne donc un sens fondamental de la démarche sociologique : faire rupture avec le « sens commun » en investissant « l’envers des faits ».
La critique qu’il est possible d’adresser à l’analyse de Romain Pudal ne porte pas tant sur le contenu sociologique que sur les solutions politiques qu’il présente, par exemple concernant les axes d’interventions des pompiers. En effet, l’auteur évoque à plusieurs reprises la dualité de leur métier. Ils sont d’une part la « main gauche » (aide et assistance) et la « main droite » (ordre et sécurité) de l’État, des « combattants du feu » et des « soignants ». Cette « non-spécialisation » (p. 150) semble lourde de conséquences, tant elle les met à l’épreuve lors de leurs interventions quotidiennes. Une solution possible serait alors de séparer ces deux fonctions et donc de déléguer ce « sale boulot ». Mais l’auteur nous explique aussi que « l’attrait du métier de pompier ne réside pas seulement dans la volonté virile de combattre le feu, de prendre des risques physiquement pour secourir les autres ; il y a bien souvent aussi un véritable souhait de venir en aide sous toutes ces formes » (p. 54). Le « militantisme populaire » (ibid.) évoqué par l’auteur est entièrement basé sur cette prise en charge des « misères du monde ». Comment penser cette dualité, à la base d’un dégoût et d’une fierté ? Restreindre les pompiers aux « firefighters » ne les écarterait-il pas plus des catégories sociales avec qui ils sont en contact en dehors de la caserne ? Cela permettrait-il de faire face à la « crise des recrutements » évoquées par l’auteur ? De les réconcilier avec les « jeunes de cités » par la mise en commun de « qualités proprement viriles bien souvent au cœur de leur engagement » (p. 150) que les soins remettent en cause par des stéréotypes communs ? Cette question occupe une place importante dans l’ouvrage, bien qu’il reste difficile d’y répondre.
Guillaume Lejeune, « Les pompiers en urgence »,
La Vie des idées
, 27 juin 2016.
ISSN : 2105-3030.
URL : https://laviedesidees.fr./Les-pompiers-en-urgence
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[1] Paul E. Willis, L’École des ouvriers. Comment les enfants d’ouvriers obtiennent des boulots d’ouvriers, Éditions Agone, 1978, 2011 pour la traduction.
[2] William Foote Whyte, Street Corner Society, La structure sociale d’un quartier italo-américain, La Découverte, Paris, 1955, 1995 pour la traduction.
[3] Nicolas Renahy, Les gars du coin. Enquête sur une jeunesse rurale, La Découverte, 2005.
[4] Son premier article sur le sujet paraît en 2011. Romain Pudal, « Du « Pioupiou » au « Vieux Sarce » ou comment en être : ethnographie d’une socialisation chez les pompiers », Politix, 1/2011 (n° 93), p. 167-194.
[5] Le « paradoxe de l’observateur » a ainsi été nommé par William Labov et développé par Olivier Schwartz. W. Labov, Le parler ordinaire, éditions de minuit, 1978, Paris ; Olivier Schwartz, « L’empirisme irréductible », postface à Nels Anderson, Le Hobo, sociologie du sans-abri, Nathan, 1993, 2013, p. 342.
[6] Pour reprendre les termes de Richard Hoggart, La culture du pauvre. Études sur le style de vie des classes populaires en Angleterre, Paris, Minuit, 1983.
[7] Everett C. Hugues, Le regard sociologique, Éditions de l’EHESS, Paris, 1996.
[8] Marie Cartier, Isabelle Coutant, Olivier Masclet et Yasmine Siblot, La France des « petits-moyens ». Enquête sur la banlieue pavillonnaire, La Découverte, Paris, 2008.
[9] Pierre Bourdieu, Sur l’État, Cours du Collège de France, 1989-1992, Le Seuil, Paris, 2012.
[10] Loi n°2011-851 relative à l’engagement des sapeurs-pompiers volontaires, adoptée le 6 juillet 2011, citée p. 105 concernant « la dimension hybride du volontariat pompier » (p. 105).