Dès le début du conflit syrien, les opposants au régime de Bachar al Assad ont multiplié les vidéos montrant les exactions du régime. Celui-ci s’est alors efforcé de décrédibiliser les images de la répression violente qu’il menait.
L’article 24 de la loi “Sécurité globale” est non seulement inutile mais aussi gravement préjudiciable et facteur d’insécurité juridique. Il peut néanmoins être sauvé, si l’on y inscrit le droit à ne pas être empêché de prendre des images des opérations policières.
En Pologne, on peut acheter un étrange porte-bonheur afin de devenir riche : l’image d’un Juif qui tient une pièce d’argent. Que signifie cette réappropriation populaire de la figure du Juif dans le contexte polonais d’après la Shoah ? Et quelle est la part consciente des préjugés antisémites dans cette représentation ?
Louis Marin a élaboré une méthode singulière d’interprétation des œuvres, que celles-ci soient philosophiques, littéraires ou picturales. Il s’est pour cela tenu à l’écart des barrières disciplinaires, ou plutôt a su les traverser, comme on passe d’une rue à une autre.
Lynchages, décapitations, cadavres…Les images de violence, en libre diffusion sur Internet, sont souvent occultées par les médias français. Pourquoi montrer ou, au contraire, cacher certaines images ? Toute violence ne serait-elle pas bonne à voir ?
Pour comprendre la notion de représentation politique, l’historien du livre Roger Chartier propose de la rapporter aux différents sens que recouvre le terme français de « représentation », de son sens le plus large — donner à voir un objet absent — à son sens juridique et politique — tenir la place de quelqu’un.