Dossier coordonné par Nicolas Duvoux.
Photo : (cc)Mac Steve
Les statistiques économiques et sociales semblent être dotées de toutes les vertus (objectivité, universalité, scientificité) tout en faisant l’objet de toutes les critiques (arbitraires, manipulables, librement interprétables). Comment expliquer cette ambivalence ? Faut-il ramener les chiffres à leurs limites incontestables ou les sauver au nom de l’idéal d’objectivité et de leur apport au débat démocratique ? Exemples à l’appui, deux chercheurs en sciences sociales et statisticiens confrontent leurs points de vue.
C’est un thème nouveau et relativement exotique pour les économistes qui a été abordé lors de cette table ronde : le bonheur. À partir de données d’enquêtes internationales où l’on interroge les individus sur leur bien-être, les économistes tentent d’identifier aux niveaux macroéconomique et microéconomique les sources de variation du bonheur.
La demande d’indicateurs statistiques ne cesse d’augmenter, afin d’aider à la prise de décision publique ou de guider les choix opérés par les entreprises. Pourtant, on assiste depuis quelques années à un décalage croissant entre la perception publique de certains phénomènes économiques et l’information produite par les statisticiens. Défaillance du système d’information statistique ou mauvaise appréhension de la réalité par les citoyens ? C’est la question centrale abordée par cette table ronde.