Pour le poète Jean-Christophe Bailly, l’espace urbain d’aujourd’hui, qu’il soit patrimonial ou fonctionnel, ne se prête plus à la flânerie et à la promenade. À la mémoire imposée par les musées, ou aux chantiers des villes nouvelles, il oppose la mémoire en acte du passant, pensive et seule porteuse d’utopie.